UNE AMBITION POUR LA RECHERCHE
L’UT2J a besoin d’ambition pour atteindre l’excellence et cela passe notamment par la recherche, en redonnant tout son sens à l’engagement de l’ensemble des acteurs de l’Université : Biatss, doctorants, chercheurs CNRS ou d’autres établissements de recherche, enseignants-chercheurs, et de tous ceux qui sont mobilisés au sein des laboratoires, des unités mixtes de recherche, des écoles doctorales ainsi que de toutes les autres composantes, y compris hors du campus du Mirail.
De grandes priorités nous semblent pouvoir être mises en œuvre pour aller dans ce sens.
POUR repenser et renforcer la place de la recherche à l’UT2J
Renforçons les liens avec les institutions partenaires, dont le CNRS, mais aussi d’autres écoles, instituts, les PUM, la Librairie Étudesou universités nationales et étrangères.
Valorisons et diffusons les conventions établies dans le cadre des Relations Internationales.
Menons une réflexion approfondie sur le mode de fonctionnement des laboratoires et notamment l’articulation entre chercheurs à plein temps et enseignants-chercheurs.
Harmonisons les chartes de fonctionnement de l’ensemble des équipes de recherche du site.
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Donner une véritable dimension au « R » des UFR
Mettons en œuvre des expressions qui rendent plus visible et participative la recherche dans les composantes Du fait de la prégnance des charges et des contraintes liées à l’enseignement, les Unités de Formation et de Recherches (UFR), ainsi que les départements qui les composent, sont principalement cantonnées à des fonctions pédagogiques.
Prévoyons des manifestations avec affichages réguliers dans les halls des UFR et communication sur les réseaux sociaux du type : « La recherche du mois à l’UFR » en partenariat avec les laboratoires et les départements.
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Travailler en étroite collaboration avec les Écoles doctorales y compris au niveau fédéral
Les trois écoles doctorales de l’UT2J sont un maillon essentiel de la formation à la recherche, mais elles s’articulent aussi avec celles des autres établissements toulousains, sous l’égide de l’université fédérale de Toulouse.
Réfléchissons mieux à ce lien, notamment pour éviter que des étudiants en SHS, ALL ou STS ne se voient proposer sans alternative des formations obligatoires formatées sur les sciences « dures ». La plateforme ADUM comme le catalogue de formations sont dans ce sens perfectibles.
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Diffuser la recherche des sites hors campus du Mirail
Faisons vivre et valorisons davantage la recherche réalisée dans les sites délocalisés de l’UT2J (Albi, Auch, Blagnac, Cahors, Castres, Figeac, Foix, Montauban, Rodez, Tarbes et composantes en Espagne, Malaisie, Viêtnam), en donnant une plus grande visibilité au travail local et en organisant des événements sur ces sites.
POUR améliorer les conditions de la pratique de la recherche
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La recherche par les titulaires
Une partie du service des enseignants-chercheurs titulaires est dévolue à la recherche, mais cela est devenu de plus en plus difficile au cours des dernières années, notamment du fait d’une charge pédagogique toujours plus importante (augmentation des heures complémentaires, groupes de TD de plus en plus chargés, comptabilisation d’heures de CM en TD).
Réfléchissons à une allocation des moyens maximisant ces possibilités (CRCT, délégations CNRS, soutien à des détachements ou des mises à dispositions partielles).
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La recherche par les doctorants et les vacataires
Travaillons à l’établissement de procédures en relation avec les UFR, les écoles doctorales et les laboratoires, permettant de mieux répondre aux attentes et aux besoins des doctorants et des vacataires (900 doctorants à l’UT2J qui assurent des missions d’enseignement au sein des composantes pédagogiques).
Menons une réflexion visant à respecter l’équilibre de tous les axes de recherche dans l’attribution des CDU, en tenant compte évidemment de l’excellence des dossiers.
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Le rôle et les possibilités des financements extérieurs
Élaborons une vision d’avenir pour notre université au sein de l’UniversitéFédérale de Toulouse, si les grands projets de financement nationaux (Idex, Labex…) jouent forcément un rôle dans la politique et les moyens de la recherche, ils ne doivent pas se substituer à une réflexion sur une véritable « politique » de recherche au sein de l’établissement, qui s’interroge notamment sur la place des disciplines et de l’inter- ou de la transdisciplinarité.
Pensons le type de synergie que nous souhaitons mettre en place avec les autres universités au sein de la Comue.
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L’encadrement des thèses
Assouplissons les règles locales de co-encadrement de thèses par les Maîtres de Conférences dans une situation de sous-encadrement chronique de l’université (actuellement maximum 3 codirections avant l’obtention de l’HDR).
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Consolider l’ouverture vers l’international
Donnons-nous les moyens de favoriser la mobilité et la visibilité internationale, de nos enseignants, de nos personnels Biatss et de nos étudiants.
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Pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs
Rendons la formation en langue étrangère plus accessible.
Finançons les traductions afin de publier davantage en langue étrangère.
Favorisons les séjours à l'étranger sur des périodes longues (un semestre ou une année).
Multiplions les possibilités d'échanges poste à poste avec des collègues étrangers.
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Pour les BIATSS
Formons davantage les personnels aux langues étrangères et au montage de projets internationaux en envisageant aussi des postes spécifiques.
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Pour les étudiants
Aidons nos étudiants de Master et nos doctorants à séjourner davantage à l’étranger en adaptant leurs cursus et en proposant des soutiens financiers plus efficaces.
POUR réévaluer la place de la recherche dans les carrières
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Vers une « juste » évaluation de la recherche
La recherche est une activité majeure de l’université, mais elle n’occupe pas la même place dans le temps que peuvent y consacrer les chercheurs à plein temps, les enseignants-chercheurs, les doctorants…
Déterminons une politique claire d’évaluation, qui fasse un juste équilibre entre des critères quantitatifs, qualitatifs (et pas seulement bibliométriques) ainsi que d’ancienneté dans un poste.
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La participation à la recherche des personnels administratifs
Reconnaissons le rôle essentiel des personnels administratifs des laboratoires, des ingénieurs d’étude ou de recherche.
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Une possibilité d’interpellation du CA par la CR
Sur les dossiers relevant de la recherche, et notamment pour ce qui relève de la valorisation des carrières, mais aussi des recrutements ou encore du statut des doctorants vacataires :
Disposons d’un droit d’interpellation direct du CA par laCommission Recherche, qui permette de mettre en avant des priorités ou problèmes.
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Une réflexion sur les politiques de recrutements
Réfléchir à une politique permettant de tenir compte de l’équilibre des qualités nécessaires dans nos métiers complexes chez les candidats (administratif, pédagogique et recherche) ainsi que de la délicate question du localisme.
POUR valoriser et diffuser la recherche
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Mieux accueillir les personnalités extérieures
Chaque année l’UT2J accueille de nombreuses personnalités, notamment dans le cadre des « professeurs invités », mais cela reste la plupart du temps confidentiel ou cantonné aux départements concernés.
Mettons en place des initiatives à l’échelle de l’université et plus largement de la métropole toulousaine et même de la Région.
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Une politique de soutien aux initiatives et aux projets
Établissons des appels à projets ou des procédures adaptées à l’écoute des initiatives afin de soutenir en toute visibilité les projets les plus intéressants des collègues dans leur phase d’amorçage, notamment en vue d’obtenir des co-financements plus importants.
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Mieux faire connaître la recherche de l’UT2J à Toulouse, dans les sites hors campus du Mirail et aux niveaux national et international
Des initiatives existent déjà afin de valoriser ou mieux diffuser la recherche, mais elles restent la plupart du temps relativement confidentielles et touchent rarement les sites hors du campus du Mirail.
Mettons en place des expositions régulières, de présentations de Posters, de conférences tournantes pour améliorer le rayonnement de l’université.
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L’UT2J a trop longtemps fonctionné sur la logique : « dites-nous ce dont vous avez besoin, on va vous montrer comment vous en passer ». Il est temps de passer à une autre logique où on se donne les moyens de ses ambitions et de ses projets.