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POUR un fonctionnement repensé, rénové, renouvelé de notre université au sein de campus vivants !

Les élections pour les différents conseils constituent une étape fondamentale dans le processus décisionnel qui conduira à la constitution de l’équipe dirigeante de notre établissement. Nous vous proposons de vous engager à nos côtés dans un projet qui vise à contribuer utilement au fonctionnement que l’on peut attendre d’une Université juste, solidaire et résolument ouverte sur l’avenir.

 

Notre ambition est de sortir de la configuration bipolaire à majorité faible qui nous a conduits dans une impasse et qui a entraîné des clivages considérables dans notre communauté menant à une intervention inédite de l’Etat.

 

Cela ne pourra se faire sans l’émergence d’un courant volontairement pluraliste, un mouvement capable de porter la voix de tou.te.s celles et ceux qui aspirent à vivre et travailler dans leur université, dans une éthique de la responsabilité.

 

Notre objectif est de participer aux missions de l’université et à leur essor, sans opposition de principe mais en concertation étroite avec tous les personnels et usagers. La voie de la discussion éclairée et collective doit nous permettre d’en finir avec les ornières idéologiques et de trouver les solutions adaptées au niveau local. Pour cela, nous nous proposons d’agir à la lumière des besoins et des difficultés de chacun, professionnel ou usager. Le pilotage de l’université doit tenir davantage compte des réalités de terrain de manière à avoir une meilleure compréhension des enjeux à tous les niveaux du système. Le fonctionnement pyramidal de l’université doit cesser pour retrouver l’essence démocratique de notre institution, seule garante du respect des convictions de chacun.

 

Cet appel vise à proposer des listes d’engagement au service de notre établissement dans la volonté affirmée de défendre un service public garantissant la continuité et la cohérence dans la réalisation de ses missions.

 

Nous exprimons ici les principales idées portées par le groupe qui a élaboré cet appel, sous la forme de principes, afin de vous permettre de situer nos intentions et de nous rejoindre, si vous vous y reconnaissez. 

 

POUR contribuer à une éthique de la décision fondée sur une analyse des données répondant à des critères collectivement élaborés et connus de tous pour en finir avec le clientélisme, les décisions prises dans les couloirs et repenser les conditions de travail de chacun.

  • Remettre les composantes pédagogiques, et notamment les départements, au cœur des processus de décision de l’université :

    • Prendre en compte toutes les données du fonctionnement d’un département dans la campagne d’emplois.

    • Examiner les conditions du développement d’une solidarité, y compris financière, inter-départements, inter-UFR et inter-sites.

  • Clarifier le fonctionnement de la recherche :

    • Revoir les conditions d’attribution des contrats doctoraux (CDU) pour éviter de priver durablement certaines équipes, ou certains axes de recherche d’équipes, de subventions doctorales.

    • Harmoniser les chartes de fonctionnement de l’ensemble des équipes de recherche du site.

    • Assouplir les règles locales de co-encadrement de thèses par les Maîtres de Conférences dans une situation de sous-encadrement chronique de l’université (actuellement maximum 3 co-directions avant l’obtention de l’HDR dans des départements et unité de recherche ayant une centaine de doctorants et peu de professeurs).

  • Défendre le vivre ensemble et l’épanouissement de la communauté :

    • Mieux respecter les différences, s’opposer aux actes de discrimination et de harcèlement grâce à un dispositif de veille et de traitement efficace.

    • Etablir une commission interne à l’université, constituée à part égale de représentants de la communauté universitaire (usagers, Biatss, enseignants, chercheurs) proposant une démarche de recours simplifiée concernant tout acte de harcèlement et excluant les traitements de faveur en fonction des statuts.

 

POUR mettre en place les conditions d’une vraie démocratie permettant d’éviter la paralysie de nos instances.

  • Repérer les divergences sur des choix importants pour le collectif et les discuter :

    • Confirmer le refus d’une fusion à marche forcée et pour cela anticiper sur ce dossier qui sera sûrement d’actualité prochainement. L’Etat a avancé sur ce point avec la possibilité d’un fédéralisme sans perte de la personnalité juridique avec des convergences autour de la formation et de la recherche. Il faut explorer et comprendre ce que nous considérons comme un « fédéralisme contrôlé » pourrait apporter ou soustraire à notre communauté, quel niveau de collaboration et de solidarité nous sommes prêts à accepter.

    • Différer l’application de l’arrêté licence, prévue à la rentrée 2019, alors que la gouvernance de l’établissement ne sera pas en place avant janvier 2019. Cela nous permettra de discuter collectivement et de trouver une application locale acceptable dans le cadre du nouveau contrat quinquennal 2020/2025 (élaboration des futures maquettes des diplômes).

  • Mettre en place un dispositif de veille et développement en lien avec le ministère et le rectorat et d’autres instances partenaires pour anticiper les changements, trouver des solutions afin d’éviter de travailler dans l’urgence :

    • Proposer la création de commissions tripartites au niveau des UFR destinées à mettre en débat régulièrement les points d’achoppement mais aussi et surtout les adaptations, les solutions, les projets proposés en respectant le cadre et les statuts de notre université.

    • Réfléchir à la place que prendra la Région Occitanie dans le prochain contrat quinquennal.

  • Mettre en place une politique et des modalités d’information et de communication transparentes pour que chaque niveau soit associé aux décisions qui le concernent :

    • Il est temps de recourir aux formes modernes de fonctionnement démocratique des universités comme le vote électronique à chaque fois que c’est utile, pour que la voix de chacun puisse être entendue.

    • La présence au bureau de l’université de représentants des composantes pédagogiques nous semble indispensable afin qu’ils participent à l’élaboration des décisions qui concernent leurs composantes.

 

POUR faire vivre le campus en vue d’une meilleure appropriation par les étudiants et tous les personnels. 

  • Donner une dimension attractive et urbaine au campus -multimodal, intéressant et ouvert aux rencontres. Le campus se transforme ainsi en « ville miniature en laboratoire » et promeut l’échange et la rencontre entre groupes sociaux, d’âges, de générations et de milieux différents. Cela est d’autant plus nécessaire qu’il y a aujourd’hui plus de 500 logements étudiants sur le campus :

o  Permettre l’élargissement des plages d’ouverture des services documentaires.

o  Accentuer le partenariat et l’intégration entre l’université et la librairie Études.

o  Prolonger les horaires d’ouverture de la cafétéria du Crous et créer le Café des Humanités, attendu depuis 4 ans.

  • Développer une véritable politique de communication et des liens inter-sites :

o  Notre université foisonne d’initiatives et de manifestations tant scientifiques que culturelles tous les jours. Ces événements méritent d’être relayés auprès de tous les personnels et de tous les étudiants, quelle que soit leur composante, leur filière et leur niveau de formation.

o  Amplifier et valoriser une politique d’animation culturelle, en développant par exemple des outils numériques capables de prendre en charge cette communication.

o  Renforcer les liens avec les campus hors site du Mirail, la Région, le national et l’international à travers des collaborations effectives.

  • Considérer toutes les ressources psychosociales de l’établissement et définir de nouveaux modes de fonctionnement mais aussi promouvoir la reconnaissance du travail de chacun, les maillons qui constituent le chaînage d’une action sont tous essentiels et méritent tous d’être entendus et pris en compte dans tout projet :

    • Par exemple, favoriser la présence et la participation de BIATSS dans la gouvernance pour rompre avec la tradition d’une gouvernance exclusivement composée d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et de chercheurs.

    • Refonder et reconstruire sur des bases saines la politique Ressources Humaines de manière à accompagner véritablement les évolutions de carrière.

    • Redonner aux enseignants et aux enseignants-chercheurs les moyens matériels de se recentrer sur leurs missions essentielles (inclusion du temps de formation dans les services, simplification des procédures redondantes ou chronophages, assouplissement de l’annualité des services avec possibilité de dégager un semestre).

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